A vous toutes et tous, bonjour !
Je suis heureux de vous retrouver, voici venu le temps de la deuxième consigne.
Tout d’abord un grand merci à vous pour vos commentaires et retours de lecture chaleureux sur ma première scène. Merci aussi pour vos réponses inspirées et inspirantes à la première consigne. J’ai pris un réel plaisir à vous lire et j’ai apprécié vos propositions originales, dans le contenu comme dans la forme. Vos textes, vidéos, photos, BD et autres expressions de votre inventivité m’ont accompagné pendant toute notre semaine d’échanges et au-delà, puisque beaucoup de vos propositions ont trotté dans ma tête pendant l’écriture de la deuxième scène et encore maintenant.
Vous vous êtes emparés de mes personnages et j’en suis heureux.
Vous avez imaginé beaucoup de choses : Grâce orpheline, gravement malade, souffrant d’une situation de tension familiale, victime de harcèlement au collège, enfant née "sous X" qui ne connaît pas ses vrais parents, Grâce enceinte... et bien d’autres choses !
Quant à Hakim, vous l’avez fait tantôt bagarreur, tantôt poète. Quelques-uns d’entre vous ont imaginé Hakim et Grâce frère et sœur (belle imagination) et beaucoup ont imaginé qu’ils étaient amoureux (ah, l’amour !).
Je vous encourage vivement à surfer sur le site et à découvrir toutes ces belles propositions.
J’aime ce foisonnement d’idées. Je ne retiendrai pas tout, mais quelques propositions me parlent, des mots me frappent, des sonorités me hantent... Vous les reconnaîtrez peut-être ici ou là, dans cette deuxième scène ou dans la suite de la pièce.
Quelques conseils, avant d’en venir à cette deuxième scène :
Soyez inventifs, originaux, surprenez le lecteur !
Allez au bout de votre scène. Ne l’interrompez pas prématurément, n’escamotez pas la fin. Il faut qu’il se passe quelque chose, que la situation avance. N’abusez pas des "Tu me saoules" : si les personnages refusent de se parler, c’est moins intéressant.
Attention à ne pas enfermer le personnage de Hakim dans l’insulte et la provocation. Ne faites pas non plus de Grâce une jeune fille soumise. Pourquoi Hakim empêche-t-il si souvent Grâce de parler dans vos scènes ? N’est-ce pas révélateur des rapports Garçons-Filles ?
Merci de signer vos textes !
Grâce ou Grace ? Avec ou sans accent ? J’avais écrit dans la première scène le prénom à l’anglaise, sans accent, mais je change d’avis : désormais, ce sera Grâce.
Vous trouverez dans la rubrique "Espace Ressources" la deuxième scène de la pièce, ainsi que quelques petites notes d’auteur, à la manière d’un journal, à la fin de la première scène. Je vais prendre l’habitude de noter mes interrogations, remarques et autres réflexions liées à l’écriture elle-même.
"Un arrêt de bus", donc.
Prenez connaissance de cette scène. Lisez-la, à voix haute, dans la classe ou entre vous. Enchaînez les deux scènes. C’est important d’avoir une vision d’ensemble.
Une question, sur cette deuxième scène : certaines répliques paraissent contradictoires. Pourquoi ?
Ma deuxième consigne : Les personnages.
Nous avons besoin de creuser un peu les personnages de Grâce et de Hakim (ou de Pablo, Inès, Claire... cf. scène 2)
Il s’agit de leur inventer un caractère, des qualités, des défauts, des éléments de vie (3 moments importants de leur enfance par exemple... ou une grande réussite, un échec, un secret) et de présenter tout cela sous la forme de votre choix :
une carte d’identité imaginaire.
un portrait chinois.
un dessin, une BD, un enregistrement, une photo, une vidéo...
le monologue d’un personnage qui parle de Hakim ou de Grâce (ex : la maman de Hakim parle de son fils, un professeur parle de Grâce, Pablo parle de Hakim etc.)
Toute contribution qui peut enrichir les personnages est bienvenue !
Rendez-vous la semaine du 5 ou du 12 décembre pour un échange autour de vos propositions.
D’ici là, bonne réflexion, bonne création, bonne écriture !
Votre auteur.