Reprise d’une de nos phrases du portrait de Grâce : nous sommes trop contents !
Le portait de Grâce prend une autre dimension avec la chanson empruntée aux camarades du Plan du Loup !
Hakim donne des détails sur leur rencontre. Elle semble plus tragique que celles que nous imaginions, plus romantique aussi...
Hakim et Grâce semblent se rejoindre dans leur souffrance : leurs parents semblent avoir eu des problèmes de santé
Berck se trouve mis en parallèle avec Kaboul et ses cerf-volants : est-ce un indice sur les origines d’Hakim ?
On découvre que Grâce a des secrets : son frère les connaît…
Grâce est-elle partie à cause d’Hakim ou à cause de sa mère ? Ce n’est pas clair. D’ailleurs, on ne sait toujours pas vraiment pourquoi Grâce est partie
Nous avons des questions sur la chronologie des faits : dispute avec la mère ? Fuite du cours ?
On parle d’un beau-père de Grâce ; pas de son père : que lui est-il arrivé ? Ses parents sont-ils divorcés ? Son père est-il mort ?
Le séjour à l’hôpital pourrait avoir été provoqué par un accident de voiture entre le père d’Hakim et la mère de Grâce…
Deux lieux semblent se télescoper : Berck, Afghanistan
Il a une disproportion de faire un jeu sur une disparition : critique de notre société du paraître ?
La dernière phrase d’Hakim pose une énigme : est-ce une fuite pour connaître sa vie par hasard ? Est-ce une illustration du fait qu’on trouve toujours ce qu’on cherche quand et où on ne s’y attend pas ?
Placer Grâce dans un blockhaus, comme suggéré par les photos et le titre de la scène 3 n’est-il pas trop facile ?
Que de questions !
Nous avons ensuite réfléchi collectivement au lieu dans lequel se trouve Grâce : un blockhaus (et oui finalement) et au personnage qu’elle y rencontre : un jeune réfugié afghan.
On vous laisse découvrir nos créations...
En tout cas, merci à vous tous, élèves, pour votre travail et votre motivation !!!
Oui c’est un très beau travail. Félicitations aux élèves et... à la professeure. (aux professeurs, au cas où il y aurait eu un travail en collaboration)
Bonjour,
Nous avons travaillé sur une chanson qui parle du nouveau personnage qui vient d’Afghanistan ; c’est un slam, un poème chanté.
Cordialement, Morgane,Marie,Alysson et Tifenn
Toutes mes félicitations Mesdemoiselles, pour votre chanson et la qualité de sa réalisation (voix, enregistrement etc.)
Avez-vous écrit les paroles ? Vous êtes-vous inspirées d’une chanson que vous connaissiez ? Avez-vous écrit de nouvelles paroles sur un air que vous connaissiez ? vous semblez bien connaître l’air et vous chantez bien ensemble, c’est agréable. Peut-être aurez-vous envie de pousser la chansonnette lorsque je viendrai vous voir ? Qui sait... En tout cas, BRAVO Morgane, Marie, Alysson et Tifenn.
...j’ai oublié Joanne...
Bonjour monsieur Tartar nous sommes très heureuses que notre chanson vous ait plue.
Nous avons effectivement écrit les paroles en slam et nous nous sommes aussi inspirées de l’air d’une chanson ( dans un monde meilleur de Keen’v).
Nous ne tenons pas forcement a chanter la chanson devant tout le monde car nous sommes très timides mais peut-être pourrions nous faire une exception pour votre venue.
Merci pour tous ses compliments.
Alysson,Marie,Tifenn,Morgane et Joanne.
Je ne veux pas vous mettre en difficulté, je sais ce que c’est que la timidité... mais d’un autre côté, c’est vrai que ça me ferait plaisir. On verra si on a le temps. Attendez-vous en tout cas à ce que je vous pose la question...
Merci chers élèves de 4eC du collège Eugénie de Pomey d’Amplepuis, pour cet enthousiasme qui est le vôtre, pour l’originalité de vos publications, pour l’intérêt que vous portez à la pièce et pour toutes ces questions que vous vous posez (et que je me pose aussi... écrire, c’est se poser des questions !) Ces questions prouvent que vous avez fait une très belle lecture des trois premières scènes et que vous comprenez la pièce. Je ne vais pas répondre à ces questions, tout simplement parce que je n’ai pas toujours les réponses ! La pièce est en cours d’écriture, tous les choix n’ont pas encore été faits et donc, je serais bien en peine de dire ce qu’il en est. "D’ailleurs on ne sait toujours pas pourquoi Grâce est partie" : cette question m’a fait rire, car moi non plus je ne le sais toujours pas ! J’ai une petite idée, mais je ne suis pas encore sûr... et pourtant, je vais devoir me décider très vite... ! Il me faut penser déjà à la deuxième moitié de la pièce, à la fin, il me faut resserrer l’action, la faire avancer aussi... Bref, il y a beaucoup de points à résoudre, mais vos publications et celles des autres classes m’aident beaucoup. Vos questions, c’est aussi pour moi une aide pour recenser tous ces points importants. Merci, chers élèves ! Je suis enchanté. Trop content !
Vos images de blockhaus nous ont beaucoup inspirées.Toute la classe a été conquise et a décidé que ce serait le lieu où se cacherait Grâce. Nous avons décidé de reproduire le décor de la mer et bien sûr, le blockhaus lui même. Nous avons commencé par la mer en utilisant tout simplement un vieux carton. Nous nous sommes attaquées à la structure de la petite bâtisse, puis au mobilier. Nous avons pris un réel plaisir à faire ce travail. Merci !
Élodie, Maëlle, Juliette et Margaux !!!!!
Merci Elodie, Maëlle, Juliette et Margaux pour ce travail particulièrement complet. Tout d’abord je suis ravi d’apprendre que vous avez été inspirées et que vous avez pris du plaisir. Ca se voit, car la réalisation de votre maquette est soignée, pleine de détails, qui prouvent que vous vous êtes impliquées. J’AIME : la maquette extérieure (les couleurs, le bateau, l’oiseau...) ET la maquette de l’intérieur du blockhaus (une belle surprise, avec une réalisation minutieuse et inventive : les meubles, les objets, cahiers, oreillers, et sur la table, à côté du sac (?) c’est quoi ?). Ce que je trouve le plus intéressant, c’est le fait que ce blockhaus soit aménagé. Est-ce un lieu que Grâce a aménagé elle-même ? Est-ce un endroit qu’elle connaissait et dans lequel elle était déjà venue ? Est-ce un lieu refuge qu’on lui a indiqué ? Ces questions trottent dans ma tête...
Bonjour, nous avons réalisé le dialogue entre Grâce et le migrant dans le blockhaus sur cette plage vers l’hôpital.
Grâce : (elle souffle)
migrant : BOUM !!!
Grâce : (affolée) il y à quelqu’un ???
migrant : (rien silence)
Grâce : (un rat passe) HA !!! UN RAT !!!
migrant : excuse moi de t’avoir fait peur...
Grâce : qu’est ce que vous faites là ???
migrant : heu... bah...
Grâce : alors !!!
migrant : je me suis réfugié là...
Grâce : ha... et vous ne parlez pas très bien le français
migrant : non je viens d’Afghanistan…
Grâce : j’adore ce pays mais malheureusement je n’ai pas encore eu le plaisir d’y aller...
migrant : tu aimes les cerfs-volants ?
Grâce : oui j’adore
migrant : j’en faisais quand j’étais petit
Grâce : moi aussi avec mon papa sur cette plage
migrant : qu’est ce qu’il y a tu as l’air triste
Grâce : non c’est juste que ça fait si longtemps que je ne l’ai pas vu...
migrant : pourquoi ?
Grâce : parce qu’il est parti...
migrant : ha... je suis désolé...
Grâce : ce n’est pas grave tu sais j’ai l’habitude de recevoir des réflexions à propos de mon père au collège c’est d’ailleurs pour ça que je suis partie en plein cours et que je ne suis pas rentrée chez moi
migrant : ha désolé moi aussi ma famille me manque tellement ils ont été tués pendant le guerre c’est pour ça que je suis venu en France...
Elle est jolie votre scène, Dorine, Flavia et Katia. Ce qui est beau, c’est cette rencontre de deux solitudes, la jeune fille qui a fugué et le migrant. Deux personnages que tout oppose (l’origine, la langue...) mais qui ont en commun d’être seuls et éloignés de leur famille. Ca me plaît bien, d’ailleurs, que Grâce rencontre un jeune migrant. Ca fait le lien avec la toute première scène dans laquelle j’évoquais cette actualité. La construction de votre scène est juste (la peur, la découverte de l’autre, les premiers échanges, puis les confidences...) Sans doute vous concluez un peu rapidement. On a envie d’en savoir un peu plus, car on se pose des questions : pourquoi le père de Grâce est-il parti ? Et où ? C’est quoi les "réflexions" sur son père dont parle Grâce ? Le jeune migrant pourrait poser ces questions à Grâce et aussi lui demander ce qu’elle fait là. Enfin, Grâce pourrait réagir à ce que lui révèle le migrant sur sa famille. Et puis : comment s’appelle-t-il ? Grâce pourrait le lui demander... Votre scène est belle, mais elle peut être encore améliorée. Ecrire, c’est souvent revenir sur ce qu’on a écrit pour aller plus loin...
Bonjour,
On a décidé de faire un dessin du blockhaus, selon la façon dont on l’a imaginé.
On espère qu’il vous plaira..
Bravo pour ce très joli dessin. J’aime beaucoup le soin du détail : le mur de pierres, la palissade en partie détruite, le sable, la végétation rare, le blockhaus et ses murs qui s’effritent, les graffitis... la lumière qui semble venir de l’intérieur du blockhaus. C’est un dessin plein de mystère et de poésie. Je trouve qu’il est bien en phase avec l’atmosphère de la pièce.
Voici le blockhaus que nous avons imaginé et dans lequel Grâce s’est refugiée.
Votre maquette est réussie, Mathis, Lenaïc et Jonathan, car ce qui en ressort c’est le froid et l’inconfort. Les gravillons qui parsèment le sol et le bois prêt pour le feu apportent beaucoup à la sensation d’isolement et de solitude. Ce n’est pas qu’une maquette, c’est la maquette d’un lieu dans lequel il se passe quelque chose : une jeune fille s’y est réfugiée et sans doute elle souffre d’inconfort, de tristesse, de solitude. Grâce est en danger. C’est ça qu’on sent quand on regarde votre maquette de blockhaus. Bravo !
Bonjour, nous avons travaillé sous forme de diaporama, sur les impressions de Grâce à l’intérieur du blockhaus où elle se trouve.
Je vous laisse découvrir notre vidéo :
Merci et bravo Léa, Elsa, Ranya, pour ce diaporama plein de délicatesse et de sensibilité. C’est un joli travail sur les cinq sens. Grâce est isolée, réfugiée dans un blockhaus inconfortable et ses cinq sens sont mis à rude épreuve : le toucher (murs qui s’effritent), l’odorat (odeurs, humidité), la vue (obscurité, tags, couleur des insectes...) Votre diaporama montre bien la situation difficile dans laquelle se trouve Grâce et on entre en empathie avec elle. J’aime aussi le choix de vos photos et les textes qui les accompagnent. Bref, ça me plaît !
Merci beaucoup
Un cerf-volant qui s’envole à travers les nuages
Une plage perdue sur une île déserte
Un chantier aussi bruyant que celui de la rénovation de l’hôpital
Une mer aussi bleue que les yeux du petit afghan
Un bunker remplit d’une lumière spectrale
Des yeux bleus perdus dans l’obscurité du blockhaus
Du cacao aussi brun que la peau du petit Rayan
FIN
Merci pour ce joli portrait surprise. Succession d’images fortes, poétiques, mystérieuses. On dirait du cinéma, tant la lumière y est présente, contrastée. Portrait d’un lieu, un bunker à la lumière spectrale dans lequel quelqu’un a trouvé refuge... Ce personnage de petit afghan, Rayan, c’est une très bonne idée ! Tout comme le chantier de l’hôpital (j’ai noté). Reste que tout cela est très mystérieux... J’attends les publications de vos camarades, pour voir si et comment tout cela s’articule.
Bonjour,Luc
Nous nous sommes rendu compte que nous avions oublié de mettre "je suis" au début de chaque ligne Voici donc le rendu avec ces 2 mots :
Je suis un cerf-volant qui s’envole à travers les nuages
Je suis une plage perdue sur une île déserte
Je suis un chantier aussi bruyant que celui de la rénovation de l’hôpital
Je suis une mer aussi bleue que les yeux du petit afghan
Je suis un bunker remplit d’une lumière spectrale
Je suis des yeux bleus perdus dans l’obscurité du blockhaus
Je suis du cacao aussi brun que la peau du petit Rayan
FIN
Oui, ce "Je suis" renforce le côté poétique de votre portrait surprise. Bravo, jeunes gens !