Amin, Kindra et Anaïs ont pensé à une rencontre :
Fares : Salut !
Grâce : Euh... Bonjour !
Fares : Tu t’appelles comment ?
Grâce : Grâce...
Fares : Moi c’est Fares.
Grâce : OK !
Fares : T’as quelle âge ?
Grâce : 15 ans.
Fares : Tu vas bien ?
Grâce : Oui.
Fares : T’es sûre que ça va ?
Grâce : Bah je t’ai dit que ça allait !
Fares : Hein d’accord ! Parce que ça n’a pas l’air !
Grâce : Hum... si, si ça va !
Fares : Bon... Bah je te laisse, vu que tu n’as pas l’air d’avoir envie de parler !
Grâce : Non, c’est bon reste !
Fares : D’accord .
Grâce : T’as quel âge ?
Fares : 20 ans
Grâce : Ah ouais, t’es grand hein !
Fares : T’es pas censé être àl’école à cette heure ci ?
Grâce : Si mais...
Fares : Mais ?
Grâce : En fait j’ai pas cours aujourd’hui... Et toi tu travaille pas ?
Fares : Euh... Bah... Je travaille plus.
Grâce : Ah... Et pourquoi ?
Fares. Car je me suis fait virer et je suis à la rue depuis quelques temps.
Grâce : Ah ! Je suis désolée.
Fares : Non, tranquille y’a pas d’quoi être désolée c’est pas de ta faute.
Grâce : Hum...
Fares : Mais comment ça se fait, t’as pas cours aujourd’hui c’est mardi ?
Grâce : Bah... Euh...
Fares : Tu sèches ?
Grâce : Non rien à voir... C’est juste que tous mes profs sont absents...
Fares : Hein...
Grâce : Bref... Il faut que j’y aille !
Fares : Salut à la prochaine !
Grâce : Oui, à la prochaine !
Fares : Si tu as besoin, je suis toujours à cet endroit là !
Grâce : Ok, merci !
Nadia,Claire-Lise, Hanniel ont créé la carte d’identité de Farès
NOM : Blanco
PRENOM : Farès
AGE : 20
DATE DE NAISSANCE : 18/03/1996
LIEU DE NAISSANCE : Lille
NATIONALITE : Française
SEXE : Masculin
CARACTERE PHYSIQUE :- dents abimés, enrobé, gros nez, toujours rouge, petit, sale, trapu...
CARACTERE PSYCHOLOGIQUE : gentil, drôle, généreux, optimiste, agréable...
DOMICILE : dort vers la gare de Lille ou à côté de Auchan, mange dans les poubelle du Mcdo de la rue Victor Hugo, joue de l’accordéon dans les métros (SDF)
MANIE : parle quand il dort, quand il entend le mot « jamais » il s’énerve
Valentine et Rita proposent une autre rencontre :
Grâce – Bonjour madame, vous avez deux minutes ?
J’aimerais vous demander quelque chose.
? - Bien sûr, volontiers mademoiselle.
Grâce – Je m’appelle Grâce, j’ai 15 ans, et j’ai un projet d’études, j’ai besoin d’aller de ville en ville, j’aurais besoin d’un hébergement, et si vous êtes d’accord, malgré que je n’ai pas d’argent je pourrais vous faire le ménage, le repassage, les taches ménagères pour l’échange de quelques nuits dans votre logement.
? - Enchantée Grâce, je m’appelle Jocelyne et mon mari s’appelle Jean Jacques, il n’est pas toujours très commode.
Grâce – Enchantée, où habitez-vous ?
Jocelyne – J’habite au 777 Passerelle de Lille.
Suivez-moi , je vais vous y conduire en voiture.
Ca vous dérangerait pas qu’on se tutoie ?
Grâce – Eh non pas du tout au contraire.
Jocelyne – Mais où sont tes parents ?
Grâce – Ils ont déménagé dans une autre ville et je n’ai aucun contact avec eux.
30 minutes plus tard (arrivées au domicile de Jocelyne)
Jocelyne – Voilà je te présente mon mari Jean Jacques
Enfin chéri lève toi et viens dire bonjour à la mademoiselle, cette personne est une fille qui cherche un domicile car elle a un projet d’études situé dans notre ville et elle aura besoin de se déplacer dans d’autres villes souvent, donc je compte sur toi pour l’aider quand je ne suis pas là.
Jean Jacques – Euh... Tu héberges des gens comme ça toi ? Sans rien me dire et sans les connaître bah bravo !
Jocelyne – Mais cette fille même si elle ne paye rien, elle va faire les tâches ménagères nécessaires, ne t’inquiète pas, tout va bien se passer.
Grâce – Excusez-moi monsieur, je ne suis pas là pour déranger qui que ce soit dans cette maison, je veux juste y habiter pour quelque temps mais ne vous inquiétez pas, je ne reste pas si longtemps que ça et j’essayerai d’être discrète.
Jean Jacques – Mais tu n’as pas de famille ?
Jocelyne – Tais-toi ! Je t’expliquerai après.
Viens Grâce je te fais visiter la maison.
Grâce – D’accord, je te suis, tu peux juste me montrer ma chambre pour que je pose mes affaires s’il te plaît ?
Jocelyne – Oui pas de problème suis moi je te montre ta chambre
2 minutes plus tard
Jocelyne – Tiens ta chambre, je te laisse t’installer, je t’apporte les draps pour faire ton lit.
Il se fait tard tu devrais aller te coucher après t’être installée
Grâce – Merci pour les draps, et merci pour tout c’est vraiment très gentil de ta part de m’héberger quelque temps, et je te dis bonne nuit et à demain dors bien.
Jocelyne – Bonne nuit à demain.
Julie, Ana, Maïlys, Adrien et Jules ont créé une maquette. Pour eux, Grâce s’est réfugiée dans un immeuble désafecté au bord de la plage. Elle dort dans un pneu et elle a ramassé du bois pour faire du feu.
Merci à vous, élèves du collège Jean Moulin, pour ces publications originales et variées. J’aime vous voir vous emparer de cette histoire et en inventer la suite. Les personnages que vous nous faites découvrir ici (Fares, Jocelyne, Jean-Jacques) sont de beaux personnages et je trouve que vous nous les présentez avec beaucoup de justesse. Je suis donc ravi de votre investissement et j’ai hâte de faire votre connaissance. C’est pour bientôt, maintenant. Juste après les vacances, que je vous souhaite bonnes et qui vous permettront sans doute d’aller faire un petit tour sur les publications des autres classes. N’hésitez pas !
Quant à moi, je pense déjà à la suite... et déjà aussi à la fin de la pièce. Ecrire, c’est anticiper.
A très bientôt.
Luc
J’aime beaucoup ces "Pensées de Grâce", texte que je trouve bien écrit et bien présenté (photos). Ce que vous imaginez de la fugue de Grâce est tout à fait juste et crédible. Partir à Berck, à la recherche de ses souvenirs, sur le lieu dans lequel elle a rencontré Hakim, se rendre à l’hôpital, puis au blockhaus, oui tout cela est tout à fait possible et... moi aussi j’y ai pensé. Bravo pour la qualité d’écriture de ce texte. J’aime particulièrement la phrase suivante : "J’ai couru dans l’eau, criant de rage, ne sachant pas distinguer la colère de la tristesse." Joli !
Jolie rencontre, mais il manque la fin de votre scène. L’échange que vous avez écrit est très bien, sauf que j’y vois deux petits problèmes : on ne sait pas où on est (c’est en découvrant la carte d’identité du personnage créée par vos camarades que je comprends qu’on est à Lille) et surtout il manque la fin : vous terminez la scène trop brusquement, sans que Grâce et Fares se soient vraiment parlé, sans que Grâce n’ait raconté son histoire. C’est dommage, car il nous faut maintenant faire avancer l’action !
Merci pour cette carte d’identité de Fares, qui dresse le portrait d’un personnage intéressant, SDF si j’ai bien compris, qui zone du côté de la gare de Lille. Nous sommes donc dans le Nord... Il y a une opposition intéressante entre l’aspect physique de votre personnage, largement dû à sa vie dans la rue, et son caractère qui paraît assez optimiste, ce qui est surprenant mais attire l’attention. J’aime bien ce genre de personnage, confronté à des conditions de vie difficiles, mais qui développe un côté positif malgré tout... J’aime aussi ce que vous appelez les manies du personnage : parler en dormant, se fâcher lorsqu’il entend le mot "jamais"... Intéressant !
Pas mal du tout, Mesdemoiselles ! Votre scène est bien écrite, relativement crédible, mêle s’il manque sans doute quelques précisions. D’abord, l’idée est bonne : Grâce qui arrête une passante dans la rue pour trouver un hébergement,cela est tout à fait possible. Grâce est au "pied du mur", comme on dit, il lui faut trouver où dormir. Votre Grâce est débrouillarde, elle n’hésite pas à inventer une histoire pour s’en sortir et ce qu’elle invente est assez crédible. Ce qui manque dans la scène, c’est quand même un peu plus de méfiance de la part de la passante. Elle pourrait poser un peu plus de questions car ce n’est pas si simple d’amener une inconnue chez soi... Ensuite, il manque un ultime stratagème de Grâce pour amadouer Jocelyne et la décider à ouvrir sa maison, ce pourrait être par exemple une fausse crise de larmes... L’arrivée dans la maison et les réticences du mari sont très justes et la scène se termine comme il se doit par le coucher. Réfléchissez à ce passage qui manque, cela va beaucoup améliorer votre scène.
Merci pour votre maquette d’immeuble désaffecté.Je vois que vous avez même pensé aux tags... Un conseil : pour faire ressortir ces tags, peut-être pourriez-vous peindre les murs de l’immeuble. Cela permetrait de ne plus voir le carton et améliorerait la maquette.
En imaginant Grâce dans une forêt, vous faites référence à de nombreux contes : Le petit poucet, Hansel et Gretel... et vous allez puiser dans une des plus importantes sources d’écriture, l’imaginaire. C’est bien de s’inspirer de ce qui a déjà été écrit, de toutes ces histoires qu’on lit et qu’on se raconte. Grâce dans une forêt, c’est Grâce livrée à la solitude, au danger et ça correspond bien à la pièce telle qu’elle se construit. Merci pour votre beau dessin, il est angoissant à souhait !