Premier texte : Adrien, Alexis, Amine, Ayoub
Scène pour le lieux ou Grâce s’est réfugiée
C’est une usine désaffectée avec :
De multiples insectes qui y rodent, les murs sont recouverts de lierre et de graffitis, le sol est craquelé.
Les divers meubles ayant servis au paravent sont entassés à différents endroits de l’usine.
Dans les alentours la végétation reprend ses droits, le silence règne, les grandes vitres, qui il y a longtemps furent
enfumées par les gaz, sont noircis et la poussière nappe le sol.
2ème texte :
Je me suis réveillée dans un endroit sombre,j’ai mal au crâne.
je suis assise sur une chaise,on m’a ligoté les mains et les pieds.
ça sent la mer et j’entends les vagues se fracasser contre les rochers.
J’ai faim,je pourrai grignoter les cordes pour m’échapper.
Quelle heure est-il ? Où suis-je ?
On dirait une sorte de cave ou un blockhaus.
L’endroit est fait de pierre et de béton.
Je vois une lumière au fond,et j’entends des voix graves qui parlent une langue étrangère.
Texte de Damien Grataloup Maxence Jeune Kylian Dos Anjos Yanis Addou
3ème texte : Présentation d’un nouveau personnage
Présentation du nouveau personnage
Prénom:Aymen
Nom de famille:loucif
Taille:1m75
Cheveux:brun
Couleurs yeux:marron clair
Age:16 ans
Pays d’origine:Irak
Frère et sœur:2 frères et 2 sœurs
Parents:Les 2 sont morts à la guerre
Sport préféré : combat de cerf-volant et jouer au foot
Sa vie : Il vivait dans un orphelinat il s’est échappé car il se faisait battre par son éducatrice , maintenant il vie dans un blockhaus .
Il n’a pas d’ami, la seule personne sur qui il comptait a disparu...
texte de Jawad et Mohamed
4ème texte : Rencontre entre grâce et un inconnu
Rencontre en Grace et une personne...
…… : Mon cerf-volant ! Mon dieu aidez-moi
Grace : Tenez ! Tenez votre cerf-volant
…… : Merci infiniment, comment tu t’appelles ?
Grace : De rien ! Je m’appelle Grace et toi ?
…… : Je m’appelle Yousef ! Tu habites ici ?
Grace : Non non, je ne suis pas d’ici, je ne connais pas ! Ça te dit de venir te balader avec moi pour faire connaissance ?
Yousef : Ah bon ? Pourquoi pas !
Yousef : Bon, ça fait une heure qu’on marche et tu ne m’a toujours pas dit d’où tu venais ?
Grace : Cela fait 3 jours que je suis parti de chez moi, je viens d’un petit bled près d’ici.
Yousef : Ah bon ? Mais tes parents le savent ? Tu a des problèmes ?
Texte de Alice, Ishane, Oumaima, Sylvianna et Ouarda
5ème texte : Scène dialoguée entre Grace et un inconnu
Scène dialoguée en Grâce et un inconnu
Olivier : excuse je t’avais pas vu
Grâce : C’est pas grave...
O : Pourquoi tu pleures ?
G : Non, rien c’est pas vos affaires !
O : Viens avec moi, y’a un café pas loin je t’offre à boire si tu veux.
G : Non mais c’est bon lâchez-moi !
O : C’est bon t’énerves pas je voulais juste t’aider !
G : excusez-moi je suis à bout...
O : T’inquiètes viens avec moi ça te fera du bien de parler.
G : Merci mais non merci ma mère m’a dit de pas parler aux inconnus.
O : C’est vrai c’est un bon conseil. Moi aussi je l’ai donné à mes enfants.
G : Vous avez des enfants ?
O : Oui, deux. Le premier a à peu près ton âge 15 ans et la deuxième viens d’avoir 11 ans. C’est pour ça que je peux t’aider.
G : En fait je me suis engueulé avec un pote mais sévère et après je suis partie de la classe j’ai marché sans m’arrêter et je me suis retrouvée ici.
O : à ta place je rentrerais chez moi et je parlerais avec mes parents. C’est plus raisonnable.
G : Non, ils vont me faire la morale et ils vont pas chercher à comprendre.
O : C’est normal ils se font du souci pour toi mais ils vont se calmer.
G : D’accord mais je me souviens plus du chemin.
O : Je te ramène si tu veux.
G : En fait je m’en rappelle c’est juste que je veux pas rentrer c’est tout.
O : T’es sure ? Tes parents doivent être morts d’inquiétude.
G : J’m’en fous ils me comprennent pas je leur parle ils m’écoutent pas. Laissez-moi s’il vous plaît.
O : Comme tu voudras mais fais très attention à toi et surtout ne fais pas de bêtises.
G : Vous inquiétez pas pour moi, je me débrouillerai.
O : Réfléchis bien à ce que je t’ai dit il faut que tu rentres chez toi.
G : Oui je verrais au revoir.
O : au revoir
Texte de Assia, Athar, Mélody-Anne et Flora
Merci chers élèves de 3e1 du collège Honoré de Balzac, pour vos publications qui sont pleines de mystère et de suspens. Il y a un côté polar dans ce que vous proposez et j’aime ça ! Il y a beaucoup d’éléments intéressants (les lieux, les nouveaux personnages) mais ce que je trouve dommage, c’est que vos scènes sont souvent inachevées, comme si vous n’aviez pas eu le temps de terminer. C’est d’autant plus dommage que tous ces débuts de scène sont très bien ! Il nous faut maintenant faire avancer l’action de la pièce et faire des choix : que s’est-il réellement passé entre Grâce et Hakim ? Comment ce nouveau personnage rencontré va-t-il aider Grâce concrètement ? etc. Ces questions, comme d’autres, trottent dans ma tête et je vais devoir y répondre moi aussi. Je garde aussi en tête ce côté polar que vous avez proposé. Je vous invite à prendre connaissance des publications des autres classes et je vous donne rendez-vous après les vacances, pour une rencontre en chair et en os ! Bonnes vacances d’ici là !
Vous avez fait un bel effort dans la description de cette usine désaffectée, les garçons. Le choix des mots, des verbes, la construction de vos phrases nous aident à visualiser cette usine, ainsi bien sûr que la photo que vous avez jointe à cette publication. Bon, j’ai dû relire plusieurs fois la phrase "les divers meubles ayant servi au paravent..." avant de comprendre le sens (= cherchez l’erreur... :)), mais à part ça, je trouve qu’on voit bien le côté inhospitalier de l’endroit. Brr... dans un lieu pareil, il ne peut que se passer des catastrophes ! Et on fait le lien avec le travail de vos camarades qui imaginent Grâce ligotée sur une chaise...
Quel suspens ! ET... ON A ENVIE D’EN SAVOIR PLUS ! J’aime bien le travail que vous avez fait sur les cinq sens (odorat, ouïe, toucher...) Grâce est dans une situation inconfortable et elle a besoin de comprendre où elle est, d’où l’utilisation de ses cinq sens. C’est bien, on se croirait en plein polar et on est tenu en haleine, car on aimerait savoir où elle est, comment elle s’est retrouvée là et qui sont ces gens "à la voix grave et qui parlent une langue étrangère." Et patatras. Vous vous arrêtez là. Vous nous laissez en plan. Bien sûr, c’est une technique d’écriture aussi, que d’arrêter une scène en pleine action, pour ménager le suspens. Mais au point où nous en sommes de notre pièce, il faut faire avancer l’action. Et donc aller plus loin, apprendre plus de choses sur les personnages et sur ce qui leur arrive. Ici, on a besoin de savoir ce qu’il en est réellement. Bref, c’est super ce que vous avez écrit, on en demande un peu plus !
Oui Jawad et Mohamed, votre présentation de ce nouveau personnage est juste et intéressante. Ce serait donc un réfugié ? Un Irakien qui aurait fui la misère et la guerre ? Evidemment, on y pense, à la présence d’un réfugié dans ce blockhaus. Cela m’a traversé l’esprit aussi. Une question : qui est cette seule personne sur qui comptait Aymen ? Vous écrivez : "Il n’a pas d’ami, la seule personne sur qui il comptait a disparu." Qui est cette personne ?
C’est un début, mais... ce n’est pas fini ! Pourquoi interrompez-vous si brusquement votre scène ? Il faut laisser l’action se développer un peu, de manière à ce qu’il se passe quelque chose entre les deux personnages. Vous êtes cinq, vous devriez réussir à écrire ensemble une scène qui se tienne. Je vous donne un conseil : vous écrivez une réplique chacun votre tour, la feuille circule autour de la table, faites autant de tours que nécessaire. Il faut : que Grâce raconte son histoire, que Yousef dise ce qu’il en pense, qu’il lui propose de l’aide, qu’elle refuse, qu’il insiste etc. Et il faut que la scène se termine autrement que comme elle a commencé, que les personnages soient différents, qu’ils se soient disputés, qu’ils aient décidé quelque chose... au choix ! Bref, votre début de scène est bien mais... la scène est inachevée. Dommage ! Alors, Alice, Ishane, Oumaima, Sylvianna, Ouarda, je compte sur vous pour essayer de la terminer. Allez, au boulot !
Pas mal du tout, votre dialogue ! Il est plutôt bien écrit, rythmé, avec des répliques courtes, juste dans le ton et dans la situation et la rencontre de ces personnages qui ne se ressemblent pas (âge, situation de famille...) est intéressante. Olivier tente de venir en aide à Grâce et il le fait avec une certaine délicatesse, sans insister trop lourdement, sans doute parce qu’il devine que Grâce est fragile. De son côté, Grâce est indécise, elle invente un stratagème pour s’en sortir ("Je me souviens plus du chemin..."). Bref, tout cela est plutôt bien vu. Ce que je trouve dommage, c’est que vous terminiez cette scène trop vite. On a envie d’en savoir un peu plus sur Olivier, et sans doute que Grâce aussi : elle pose des questions, "Vous avez des enfants ?". A mon avis, Olivier pourrait s’appuyer sur ses enfants pour essayer d’amadouer Grâce, car je trouve étrange qu’il abandonne si vite la partie. Il a compris qu’elle était en danger, il ne peut pas la laisser seule. Réfléchissez à une façon de transformer la fin de la scène, de manière à ce qu’Olivier vienne en aide plus concrètement. Sans doute après le "laissez-moi seule s’il vous plaît", va-t-il répondre autre chose que "Comme tu voudras"... Mais quoi ? Allez, Assia, Athar, Mélody-Anne et Flora, il y a matière à améliorer encore cette jolie scène !