La classe a bien travaillé la lecture de votre scène, avec difficulté d’abord, puis avec plaisir pour de nombreux groupes( mot de passe de la vidéo consigne4) et a imaginé plusieurs fins.
consigne 4 travail.avi from Zani on Vimeo.
Scènes imaginées par Emma, Léonore et Océane
Scène 5 :
Sur la plage :
Dans le blockhaus, trois mois plus tard.
Soline (à Grâce, qui est couchée sur la plage, tout en ramassant des bulots sur la plage) : Dis donc, t’aurais pas un peu grossi, toi ? Comment tu fais pour prendre du poids alors qu’on mange deux bulots par jour ?!
Grâce (gênée) : Bon, oui, je sais je ne t’ai pas tout dit… Et puis là ça se voit de plus en plus…
Soline : Quoi ?!
Grâce : Je suis enceinte.
Soline : COMMENT CA ? T’es sûre ? T’as fait des tests et tout ? C’est qui le père ?
Grâce : Oui, j’en suis certaine, en ce qui concerne le père, je préfère pas y repenser.
Soline : …
Grâce : Je suis désolée, tout ça est de ma faute, je voulais pas…
Soline : … Ça fait combien de temps ?
Grâce : Quatre mois.
Soline : Oh… Mais… Dans ce cas là,il est trop tard pour avorter… Tu vas devoir accoucher… Il va falloir aller à l’hôpital et là… Ils vont appeler tes parents.
Grâce : Je n’avais pas pensé à ça.
Soline : Oui, le problème, c’est que là tu es dans de mauvaises conditions pour ça.
Grâce : C’est vrai.
Soline : Bon ! Et bien je vais prendre soin de toi dans ce cas.
Scène 6 :
Un rêve / Un camion
Quatre mois plus tard, dans le blockaus. Grâce dort en gémissant.
Soline (en s’approchant doucement) : Grâce ? …
Grâce : Madame j’ai peur.
Soline : Grâce ! Depuis quand m’appelles-tu madame ? Qu’est-ce que tu racontes ?
Grâce : J’ai une question.
Soline : Quoi ?
Grâce : Qu’est-ce que vous transportez ?
Soline : Rien du tout… Grâce, tu…
Grâce : C’est drôle, une femme au volant.
Soline : Tu dors ?! Tu te sens bien ?
Grâce (commence à transpirer) : Une femme qui conduit un camion… Une femme…
Soline : Grâce, tu as des hallucinations ! (pose sa main sur son front) Tu as de la fièvre… C’est sûrement à cause de l’accouchement, je vais appeler les pompiers !
Grâce : Hors de moi
Chiens de faïence
Ventre à terre
Colle et verre pilé
Ma vie dans le mille.
Soline : Allô Monsieur le pompier. Je suis Soline j’ai 18 ans.
Homme au téléphone : Bonsoir oui c’est moi. Qu’est-ce qui vous arrive ?
Soline : Une amie va sûrement bientôt accoucher. Elle a des hallucinations et de la fièvre !
Homme : Où êtes vous ? On arrive pour vous aider.
Soline : Dans un blockaus sur la plage de Berck.
Homme : On arrive immédiatement, parlez-lui pour qu’elle ne perde pas connaissance.
L’homme raccroche.
Grâce : Madame, aidez-moi !
Soline : Ils arrivent, Grâce, ils arrivent.
Scène 7 :
L’hôpital
Grâce ouvre les yeux. Elle est dans une chambre d’hôpital. Soline la regarde avec appréhension.
Soline : Grâce tu es enfin réveillée !
Grâce : On est où ?
Soline : A l’hôpital. Tu … vas bientôt accoucher mais ton bébé est très précoce.
Grâce : Ils savent qui on est.
Soline : J’ai dû tout dire, ton nom, ton problème… Je suis affreusement désolée.
Grâce : Laisse, il n’y a plus de problème.
Soline : Oh. Tes parents arrivent. Je vais vous laisser. (aux parents) Elle est là. (Elle part)
Claire : Qu’est-ce qui t’as pris ? Oh ma chérie…
Père de Grâce : Qui t’as fait ça ?
Grâce : C’est Pablo. Mais je ne voulais pas. J’ai eu peur je suis partie.
Hakim (en entrant) : C’est ma faute je ne l’ai pas soutenue je n’ai pas voulu la comprendre, je l’ai laissée dans son désarroi.
Grâce : Hakim !
Hakim : Je suis désolé. J’attendrais dans le couloir si tu veux.
Claire : Oh mon dieu… Dire que c’est trop tard pour avorter…
Père de Grâce (énervé) : Mais c’est qui ce Pablo ?!
Hakim : C’est un mec de notre classe. Je sais pas pourquoi il a fait ça, il a bien caché son jeu.
Claire : C’était quand ?
Grâce : Quand le père d’Hakim m’a demandé de partir de chez lui j’ai croisé Pablo je pleurais il m’a invitée chez lui. Dans ma panique j’ai naïvement accepté. J’aurais jamais dû.
Claire : Et moi qui n’ai rien remarqué ! Je suis une mauvaise mère !
Grâce : Ne dis pas ça c’est ma faute je savais pas comment vous le dire j’ai voulu oublier mais c’était trop tard. Un mois plus tard ma peur retombait un peu alors j’ai fait un test qui fut positif. Après je ne voulais plus voir Pablo, j’ai eu très peur et je me suis enfuie ne sachant pas quoi faire. Excusez-moi.
Père de Grâce : Et c’était trop tard pour avorter… Et dans ta fuite, tu as rencontré cette Soline ? Qui est-ce ?
Grâce : C’est mon amie. Elle est très gentille elle m’a sauvée. Elle a fugué pour partir à la recherche de ses vrais parents. Elle a été adoptée. AAAH j’ai mal !
Claire : Vite un médecin !
Un sage femme rentre dans la pièce.
Le sage femme : Sortez tous c’est pour bientôt, il faut qu’elle soit plus calme que cela.
Les parents et Hakim sortent et retrouvent Soline dans le couloir. Silence.
Soline (gênée) : Que va-t-il arriver à Grâce maintenant ?
Claire (déterminée) : Je veux déménager et Grâce changera de collège.
Père de Grâce : Je porterais plainte demain au commissariat contre ce Pablo !
Hakim : Et le bébé ?
Claire : ...
Cris de Grâce.
Claire : Oooh… Je vais sûrement m’en occuper moi-même. Il le faudra bien, surtout que ce bébé est précoce de deux mois.
Père de Grâce : En espérant qu’il soit en bonne santé.
Cris de Grâce. Deux heures plus tard, le sage femme revient.
Sage femme : Grâce dort. Elle se repose. Le bébé est là, c’est une fille, nous allons la mettre dans une salle spéciale à cause de sa précocité. Nous ne sommes pas sûrs qu’elle va survivre.
Deux jours passent. Le bébé est toujours en couveuse. Grâce se repose et reçoit ses parents.
Grâce : Je ne sais pas si le bébé va survivre. Je veux déménager. A Berck. Et je veux rester avec toi Soline, tu es et tu resteras ma meilleure amie. Hakim, je te pardonne. J’espère que nous resterons de bons amis. Quant à Pablo… Je ne veux plus jamais le revoir. Jamais ! Peut-être que ma fille ne survivra pas, mais elle restera dans mon cœur.
Hakim : Je m’occuperai du cas de Pablo, t’en fais pas.
Grâce : N’en parlons plus il n’en vaut pas la peine. Je souhaite aller voir mon bébé.
Grâce va la voir, et se penche au-dessus de la couveuse.
Grâce : Je t’appellerai Victoire.
Hors de moi
Chiens de faïence
Ventre à terre
Colle et verre pilé
Ma vie dans le mille.
Le rideau se baisse.
FIN
Scène de retrouvailles imaginée par Pablo et Sébastien qui se présente normalement sous forme de deux colonnes : voir le document joint
Un mur sépare les deux groupes de personnages et les deux groupes sont éclairés par des projecteurs.
Les projecteurs s’allument de ce côté.
La routière parle avec Grâce à l’arrière de son camion en rase campagne.La routière fait un bandage à Grâce.
Routière : Quelle idée aussi d’essayer de te tailler les veines !!!
Grâce:Je n’arrive plus à ne pas voir le père !
Routière:Mais tu sais au moins qui il est ?
Grâce:Oui, je vous l’ai déjà dit, mais je ne veux plus le revoir.
Routière : Sais-tu où il habite, je pourrais t’y emmener.
Grâce:NON ! Je vous ai dit que je ne voulais plus le revoir.
Sanglots de Grâce
Routière : Ne te mets pas à pleurer, c’est ta faute si tu es tombée enceinte, tu savais que l’on pouvait tomber enceinte à ton âge !!
Tu as quoi ? 15 ans à tout casser ?Assume tes responsabilités un peu et va voir tes parents, le père et dis leur tout ce que tu dois leur dire.
Les sanglots cessent et Grâce se découvre à la Routière.
Les projecteurs s’éteignent.
Les projecteurs s’allument de ce côté.
Devant la maison de Grâce, dans le camion de la Routière. Grâce est installée sur un matelas et la routière sur un siège de côté au public.
Routière : Tu es sure que tu ne veux pas que je t’accompagne ?
Grâce:Non il faut que je le fasse seul.
Routière : Bon courage alors je te laisse il faut que je termine ma livraison.
Grâce : Au revoir, et merci pour tout, je ne vous remercierai jamais assez.
Routière:Au revoir.
Grâce sort du camion et traverse la rue.
Tous les projecteurs s’éteignent,le groupe de Hakim partent du côté de Grâce et se cachent derrière le rideau, des personnes débarrassent le décor du camion et installent une fausse route fait avec un tapis.
Elle frappe à la porte de la maison qui est représenté par le mur.
Grâce : Maman…
La porte s’ouvre à la volée et la mère sort par une porte du mur pour aller du côté de Grâce.
Sa mère : Oh ma chérie !!! Où étais tu passée ? Je me suis fait un sang d’encre pour toi.
Grâce : J’avais besoin de temps. Rentrons , Il faut que je vous parle à Papa et toi.
Les projecteurs s’éteignent.
Les projecteurs s’allument de ce côté.
Devant le collège de Hakim avec Pablo, Inès, Fabien, Claire,et le professeur.
Inès:Mais on fait comment pour quadriller toute la ville, il y a bien trop de rues.
Pablo : De toute façon on ne la retrouvera pas.
Hakim:Déjà que tu as insulté Grâce jusqu’à ce que la moindre remarque la fasse péter un câble.C’est à cause de toi si elle est partie alors ne la ramène pas.
Bon c’est parti.
Les projecteurs s’éteignent de ce côté.
Un décor de maison est installé de ce côté.
Sa mère : Qui est-ce ?
Hakim et ses amis sortent du rideau.
Hakim : C’est qui sur le perron ?
Grâce se retourne et ils se fixent dans les yeux.
Hakim : Grâce !
Grâce:Hakim !
Ils fondent en larmes et s’étreignent.
Grâce : je suis… je suis enceinte.
Hakim:Je t’aime.
Les parents : Elle est enceinte !!
Grâce : C’est pour ça que suis partie.
Les parents : Rentrons et parlons.
Tout s’éteint.
Scène imaginée par Jonas, Louis et Bastien
Professeur :Mais qu’est ce qu’a fait Pablo ?
Hakim : c’est à cause de lui...Que…
Professeur:mais de quoi Hakim ?
Hakim :Bah…heu…
Naki son ami : Vas-y accouche !
Hakim : C’est Pablo qui a envoyé le SMS.
Professeur :(ne voulant pas l’écouter) D’ailleurs tu es sûr qu’elle se trouve dans les blockhaus ?
Hakim J’en suis certain mais elle ne répond pas à mes messages.
Professeur :(En fermant la porte) Bon je dois retourner avec ma famille je te rappelle plus tard.
Naki :(à Hakim) Pourquoi tu ne lui as pas dit ?
La conductrice :Mais tu es folle ?!!
Grâce : (en pleurs)Je n’avais pas le choix.
La conductrice : Mais tu es consciente du danger ?! Tu peux mourir !!!!!
Grâce : Si j’étais allée à l’hôpital ils auraient appelé mes parents .
La conductrice :Bon je t’y emmène !
Grâce : Non pitié…
La conductrice : Tu perds beaucoup trop de sang
Hakim : Je sais pas je…. je n’ai pas eu le courage…
Naki :Bon… ça ne nous ramènera pas Grâce !!!!
Hakim : Je sais !!
Naki : Bon en espérant que le professeur ne nous fera pas fausse route.
Hakim : oui...
SCENE SUIVANTE imaginée par Lessa, Alysson, Mickaël et Lénaïc :
La routière : QU’EST-CE QUE TU AS FAIT ? MAIS QU’EST-CE TU AS FAIT ?
Grâce : … se cache
La routière : TU SAIGNES !
Grâce, en pleurs : Je ne peux pas garder cet enfant ! Il vivrait malheureux ! Je dois assumer mon acte ! Je ne veux pas que quelqu’un vive dans le malheur par ma faute ! Je ne veux plus vivre dans ce monde erroné , sans liberté et sans bonheur réel !
La routière, se garant sur le bord de la route : Écoute moi jeune fille ! Pose cette bouteille et tous ces bouts de verre ! J’te conduis à l’hôpital ! Mettre fin à tes jours n’est pas la solution ! Prends ce bout de bandage qui traîne dans le coin et calme toi.
Grâce : Non, je vous en supplie, pas là-bas !
La routière : Tu es dans MON camion, c’est MOI qui décide. Pose ça.
Grâce, pose la bouteille et respire profondément : Ne m’emmenez pas à l’hôpital. Il y a un endroit où je voudrais aller. S’il vous plaît conduisez moi à cet endroit.
La routière, jetant son regard sur la route : Où est ce que c’est, ct’endroit ?
Grâce : C’est à Berck Madame. Sur une plage. Il y a un blockhaus. Mon grand-père est médecin, je pourrais régler le problème de l’enfant après, je vous le promets..
La routière : Que comptes-tu faire de ce gosse ?
Grâce : Je n’ai pas d’autre choix que d’avorter, même si cela me brise le cœur.
La routière : C’est ton choix. C’est sur mon trajet. Démarre le camion. Sinon, tu sais qui est le père ?
Grâce : C’est.. C’est.. Quelqu’un de ma classe.. Il s’appelle Pablo.. Il.. Il a mon âge.
La routière : Tu es en quelle classe ?
Grâce : J’suis en seconde..
La routière : En seconde ? Moi en seconde j’me préoccupais d’mes études ! Tu comptes faire quoi plus tard ?
Grâce : J’aimerai voyager, en Angleterre, au Japon, en Chine, en Allemagne, au Portugal, en Afrique, au Brésil, partout quoi ! Voir toutes les cultures de tous ces pays ! J’aimerai manger des sushis au Japon, du pudding en Angleterre et.. et.. des currywurst en Allemagne !
La routière : Mais comment veux-tu faire avec cet enfant ? Tu ne pourrais pas faire tout ça avec un enfant..
Grâce : C’est pour ça que je veux aller là bas ! Je prends tous ces risques pour aller voir ce médecin.
Scène imaginée par Charles, Foued et Thomas
Grâce :
Balafrée
Humiliée
Violentée
Je me suis faite agressée ...
Routière : Mais qui t’a fait ça ! Mais qui t’a fait ça !
Grâce : Ils étaient deux, l’action s’est passée trop rapidement, je n’ai pas eu le temps de voir leurs visages …
Routière : On va s’arrêter à la prochaine aire de repos, j’ai une trousse de soins dans la boîte à gants
Grâce : Merci beaucoup, j’ai peur pour mon futur enfant
Routière : Ne t’inquiète pas , tout ira bien, je te le promets
Grâce : J’ai peur car je ne vais pas tarder à accoucher
Routière : Ça s’est passé il y a combien de temps ? Où ? Avec qui ?
Grâce : Ça s’est passé il y a bientôt 9 mois, il s’appelle Hakim, ça fait 1an qu’on est en couple, on était à une soirée, on avait un peu bu et on a oublié de se protéger.
Routière : Tu sais à ton age tu devrais bien réfléchir avant de faire ces choses la. Tu es très jeune !
Routière à part : La jeunesse d’aujourd’hui n’est plus ce qu’elle était avant. Nous on ne pouvait pas rester dehors pendant 2 jours sans que nos parents soient au courant, on ne pouvait pas aller en soirée pour boire de l’alcool à 15ans ! Et avoir un enfant cela me désespère !
Grâce souffrante crie : J’ai des contractions ! J’ai des contractions !
Routière : Je t’emmène directement à l’hôpital, je me dépêche.
Voici la scène tournée par Léa, Camille, April, Astrid, Marjane et Joséphine.
Un problème avec la prise de son a compliqué leur travail.
la fin from Josééphine Chastenet on Vimeo.
Scène imaginée par Léa, Marjane, April, Astrid, Camille, Joséphine
Egalement organisée en deux colonnes : voir le document joint
GRÂCE
Grâce s’ouvre le ventre, la routière est paniquée
la routière : POURQUOI TU AS FAIT CA ?! Tu es juste une gamine inconsciente !
Grâce en pleurant : Je n’ai pas le choix…
la routière : SI ON A TOUJOURS LE CHOIX !!
grâce : Non ! QU’EST-CE QUE VOUS EN SAVEZ VOUS ?
La routiere essaye d’approcher Grâce pour la soigner
La routiere : Laisse moi faire… Moi aussi j’ai été jeune, je vais t’emmener à l’hôpital
Grâce : je vous en supplie ne faites pas ça… Tout mais pas ça, regardez ça ne saigne presque plus
la routière : Je n’ai pas le droit
Grâce : Comment vous vous appelez ?
La routière après un temps de réflexion
La routière : Maria…
Grâce : Maria, faites- le pour moi, je vous en supplie emmenez moi à Berk
la routière : Tu es têtue comme gamine !
Grâce : Je sais, c’est sur une plage, dans un blockhaus
Maria : D’accord, mais après jure moi que tu rentreras chez toi
Grâce : Oui je le promets
Grâce levant la main
Elles sont sur la route
grâce : C’est ici, merci
Grâce descend du camion
Grâce : HAKIM !
HAKIM
le prof : Qu’est qu’il a fait ce Pablo ?
Hakim : Je ne peux pas en parler…
le prof : Alors je ne peux rien faire pour toi
Hakim : Non ! S’il vous plaît emmenez moi a Berk
Le prof soupire.
le prof : Donne moi une bonne raison de la faire
Hakim : Je veux rattraper mes erreurs j’en fait trop, les réparer, recoller les morceaux
le prof : D’accord, c’est la dernière chose que je fais pour toi
Hakim : Merci
Hakim et le prof sont dans la voiture
prof : Es-tu sûr qu’elle sera là-bas ?
Hakim : Je l’espère
grand silence
prof : C’est ici, je te laisse, je ne peux pas attendre avec toi, j’espère qu’elle sera là et que tout s’arrangera
Hakim : Merci
Après un moment d’attente , Hakim aperçoit quelqu’un et crie
Hakim : Grâce !
Bonjour chers élèves de 3ème4 du collège du Plan du Loup, votre vidéo de la séance de travail autour de la scène 4 et de la scène suivante, nous montre une classe en pleine activité de création, quel plaisir ! Et quelle émotion aussi, pour moi, de constater que vous vous emparez de ces personnages et de cette histoire avec beaucoup de vivacité et d’intérêt. J’aime beaucoup vous voir en pleine ébullition et je constate que ça marche puisque vos propositions sont intéressantes, voire pertinentes. Bravo à toutes et à tous pour cet engagement qui est le vôtre. Vous m’avez fait des propositions (et des surprises, cf le coup de fil de Grâce...) qui resteront dans ma mémoire, et dans mon texte ! Texte dont vous aurez sous peu la livraison finale. Eh oui, grâce aux contributions des 10 classes, j’ai pu mener à bien l’écriture de la pièce. Encore un peu de patience, rendez-vous dans une semaine pour la fin de l’histoire. A très vite !
Luc
Excellent, Mesdemoiselles, vraiment ! Je retrouve avec grand plaisir votre personnage de Soline et l’amitié qui l’unit à Grâce. Ensuite, vous proposez une fin très juste, très crédible, bien écrite, qui prend en compte tous les éléments précédents et tous les personnages de l’histoire. Il y a du savoir faire là-dedans et je vous conseille de continuer à écrire, car vous avez de belles dispositions, cela se confirme. BRAVO, donc, pour votre inventivité, la délicatesse avec laquelle vous faites avancer la situation et la qualité générale de votre écriture. Juste une précision : on parlera ici plutôt d’un bébé prématuré (et pas "précoce"). Mais mis à part ce petit problème de vocabulaire, l’ensemble est vraiment séduisant et je vous adresse, Emma, Léonore et Océane, les félicitations de l’auteur !
Pas mal, les garçons. Le découpage des deux scènes est juste, les répliques des personnages aussi. J’aime bien la fermeté de la routière, qui conseille à Grâce de parler à ses parents. C’est effectivement une façon d’aider Grâce, que de la convaincre de parler à ses parents, et de tout révéler. J’aime bien l’idée des collégiens qui unissent leurs efforts pour les recherches. Petit problème, la scène du PDF ne correspond pas tout à fait à la scène ci-dessus... Avec les deux on s’en sort et on parvient à trouver la cohérence de l’ensemble. Vous n’êtes pas obligés de préciser comment la mise en scène doit procéder pour les changements de décor. Laissez cela à l’ingéniosité des metteurs en scène. Les retrouvailles entre Grâce et Hakim sont touchantes mais vous nous laissez en plan au moment où Grâce va parler. C’est un peu dommage (et frustrant pour le lecteur ou le spectateur) d’arrêter là, juste avant l’explication finale. En résumé, votre proposition est intéressante, il y manquerait juste la toute fin, le moment où Grâce, enfin, se met à parler.
Belle scène... mais pas finie ! J’aime le rythme de ces deux scènes croisées, ces répliques courtes, qui en disent peu mais qui sont très justes et laissent deviner beaucoup de choses. Il y a une belle qualité d’écriture dans ce que vous proposez là, car c’est plein de sous-texte, c’est à dire de choses qu’on peut déduire de ce que les personnages disent. Par exemple, on comprend à demi-mot que Grâce vient d’avorter, sans que ce soit clairement dit, mais on le comprend tout de même : c’est une qualité d’écriture, que de parvenir à faire comprendre les choses sans s’appesantir. En revanche, je ne comprends pas l’histoire du SMS... Par ailleurs, votre scène se termine prématurément, la fin semble bâclée, en tout cas pas finie, c’est dommage. Avez-vous manqué de temps ? Voilà encore une scène qui appelle une suite, qui serait donc la "vraie" fin. A méditer, jeunes gens !
Vous faites le lien avec la scène précédente et c’est très bien. J’aime bien la tension du début de la scène, l’autorité de la routière, qui prend les choses en main et qui vient donc en aide à Grâce. Je ne comprends pas très bien ce que Grâce veut faire au blockhaus, retrouver Hakim ? Elle ne le dit pas, et la routière ne lui pose pas de question à ce sujet, c’est surprenant. Ok pour la précision quant au grand-père médecin, mais là non plus la routière ne pose pas de question. La fin de votre scène est un peu escamotée (trop rapide, pas aboutie). Et je ne pense pas que ce soit la fin de la pièce : on a besoin d’assister aux retrouvailles de Grâce et d’Hakim et de voir comment tous deux gèrent ce qui s’est passé, quelles conclusions ils en tirent, en quoi cela les a changés, ou pas, et de quoi sera fait leur avenir... Bref, encore un effort, jeunes gens. Ce qui n’enlève rien à la qualité de votre scène.
J’aime beaucoup le début de votre scène, Charles, Foued et Thomas. "Balafrée, Humiliée, Violentée..." La juxtaposition des participes passés donne du rythme à ce début de scène, c’est bien ! Le dialogue entre Grâce et la routière est très juste, tout comme l’aparté de la routière. Tout cela est donc très intéressant mais est-ce que la pièce pourrait se terminer ainsi, sur l’accouchement de Grâce, sans qu’on assiste aux retrouvailles de Grâce et d’Hakim ? Je ne crois pas. On a aussi besoin de savoir ce que deviennent d’autres personnages importants (Claire, Pablo...) et quel est leur point de vue sur ce qui s’est passé, en quoi tout cela les a changés. Même chose pour le couple d’amoureux bien évidemment. En résumé, c’est bien, mais ce n’est sans doute pas la fin...
BRAVO pour votre vidéo, les filles, très bien réalisée (pas grave, les problèmes de son, ça ne gêne pas la lecture de l’ensemble). Tout cela est bien interprété, bien monté (bravo pour le montage et l’alternance des scènes). J’ai pris beaucoup de plaisir à visionner votre film, beau travail ! J’ai apprécié l’enchaînement sur le début de votre dernière scène et la découverte de Grâce dans le camion. Bravo pour la cicatrice sur son ventre ! C’est surprenant. Elle "s’ouvre le ventre" écrivez-vous d’ailleurs dans votre scène, mais cela semble ne pas saigner beaucoup, c’est donc une blessure superficielle ? Cela ne met pas en danger la vie du bébé ? A-t-elle cherché à avorter ? Est-elle vraiment enceinte ? Ce sont des questions qu’on se pose à la lecture de votre scène et vous laissez tout cela dans le flou, c’est pourquoi j’écrivais dans mon commentaire précédent qu’une suite (et fin) serait bienvenue. Mais pour revenir à cette vidéo, franchement, bravo !
Un final hollywoodien ! Bravo Mesdemoiselles, pour cette jolie dernière scène et ces retrouvailles de Grâce et d’Hakim très cinématographiques. Je vois que vous vous essayez aussi à la scène double, et que vous avez gardé le découpage de la scène 4. C’est intéressant, n’est-ce pas, de travailler sur la simultanéité des deux espaces-temps ? Et c’est agréable pour le lecteur. Votre scène double est très juste et touchante : chacun des deux adolescents reçoit l’aide d’un adulte. C’est crédible par rapport à tout ce qui s’est passé précédemment et la scène se conclut par les retrouvailles de Grâce et d’Hakim : on imagine qu’ils vont tomber dans les bras l’un de l’autre. Ce qui manquerait, c’est... la suite ! Quid (qu’en est-il de...) de la grossesse de Grâce (vrai, pas vrai ?), des autres personnages (Claire, Pablo, Inès...) et d’une franche explication entre Grâce et Hakim ? En clair, votre scène ressemble à une avant-dernière scène. Resterait à écrire la dernière scène... Encore ? Eh oui, pas facile "d’en finir"...